samedi 4 octobre 2008

Groensteen, pp. 4-15 et 32-33

Les origines

D'où vient la BD? Comme nous avons dit, les origines ne sont pas évidents, comme avec les autres arts. On cite quand même plusieurs sources possibles... La colonne Trajane les manuscrits enluminés et Töppfer, qui a inventé l'album {voir le prochain message, sur Pomier}. Cet auteur a dit que, dans ses œuvres, le texte et le dessin ont un rapport tel que l'œuvre ne ressemble davantage à un roman qu'aux autres arts. Cette citation contraste avec l'idée des « romans graphiques », dont le nom suggère qu'ils sont des romans mêmes. MSN nous donne multiples définitions pour le mot « roman », l'un d'entre eux disant « histoire qui par sa complexité et ses péripéties fait penser à un roman »; comme ça, nous pourrions accepter une BD comme un roman, sauf que la définition inclue le mot « roman » lui-même, ce qui m'a toujours fait penser qu'elle n'est pas valable. Linguistiquement, l'existence du mot « album » pour une collection de BD signifie que le nom « roman » ne marche pas très bien comme dénotation pour la BD.

Les histoires en images


L'imagerie populaire commence avec les images d'Épinal de Pellerin à la fin du XVIIIe siècle. Cette expression, aujourd'hui, a une connotation avec la représentation naïve du bon et le recel du mal, comme les affiches nostalgiques des É.U.En voici un avec une femme qui souhaite qu'elle était un homme, pour qu'elle puisse travailler avec les marins. L'idée de la guerre et le combat est totalement ignorée ici, et la femme est jolie et séduisante, habillée en une costume de marin. Quelques-uns qui ont suivi le style de Töppfer sont mentionnés dans le message sur Pomier... Entre 1880 et 1914, des journaux satiriques comme Le Chat Noir ont commencé d'être publiés. Celui-ci imitait le style de l'école allemande, comme l'œuvre de Wilhelm Busch. C'était aussi un des premiers styles de BD pour les adultes, un changement un peu comme celui des années 1990 avec, par exemple, Marjane Satrapi.

Hergé


La contribution la plus importante de Hergé est son style, la « ligne claire », suivi par plusieurs autres après lui, comme... Floc'h, avec Jamais Deux sans Trois et Olivier Marin, avec Michelle, par exemple.

Les générations d'illustrés

Une petite séquence de l'évolution des illustrations... Bécassine, de Joseph Pinchon, qui ressemble au style « ligne claire » Le Journal de Mickey par Paul Winkler, qui a popularisé les personnages et le style de Disney en France Pendant la guerre sont publiés les BDs fascistes, comme Le Téméraire, et après, les BDs contre-guerre comme La bête est morte! Dans les années 50 et 60, les BDs les plus populaires étaient celles comme Tintin, Spirou et Fantasio, et Blake et Mortimer, qu'on a discutées en classe. D'après ce que je comprends, toutes ces BDs, de Bécassine jusqu'à Blake et Mortimer, utilisaient, d'une manière ou d'une autre, le style ligne claire. Par rapport aux autres arts de la même époque, ce style est assez bizarre {ou bien, les mouvements artistiques du 20e siècle étaient bizarres et le style de BD ne l'était pas}. L'impressionisme,Le cubisme, et L'expressionisme abstrait ne sont que quelques-uns des styles d'art et de peinture de cette époche, qui ne ressemble pas au style des BDs.

Les années Pilote


René Goscinny publiait dans les années 1960 l'hebdomadaire Pilote, dans lequel il avaient rassemblé Lucky Luke, Iznogoud, et Astérix, donc Pilote a commencé assez traditionnellement. Plus tard, il a commencé de publier des BDs plus innovatrices, comme le Lieutenant Blueberry, et les œuvres de Bretécher, Bilal, et Régis Franc, parmi d'autres. Ce qui était intéressant au sujet de Pilote est le fait qu'il a « grandi » avec son public. Par exemple, bien que Tintin a été publié pendant plus de 50 ans, il n'a jamais paru plus âgé que dans le premier album en 1929. Dans Pilote, il a commencé d'apparaître les Grandes Gueules où l'on se moquait des vedettes et Le Sergent Laterreur, qui manifestait les opinions contre la guerre de ses créateurs.

La presse adulte

Malheureusement, j'avais écrit sur ce sujet-là et sur les romans graphiques, mais ce que j'ai écrit a disparu, mais je vais réécrire l'essentiel.

Charlie, L'Écho des savanes, et Métal Hurlant étaient des journaux pour la BD adulte; en regardant les couvertures de L'Écho, je pense aux couvertures du magazine Cosmopolitan, qui donne des conseils aux femmes au sujet du sexe.
Enfin, il y avait Fluide Glacial, créé par Gotlib de L'Écho:
Elle montre que les sujets de BD adulte n'étaient pas seulement sexuels; on se moquait, par exemple, de l'église, en faisant allusion aux BDs d'Astérix {ici, il faut savoir qu'Obélix est tombé dans la potion magique, qui avait donc des effets permanents sur lui, quand il était petit; sinon, on ne comprend pas suffisamment la blague}.

Romans graphiques

L'œuvre de Hugo Pratt a été la première de plus de cent planches; ensuite, Casterman a publié les romans à suivre qui contenaient des récits plus longs. Ce style a continué d'être popularisé par Maus {qui traite le Holocauste}, From Hell {qui traite Jack l'éventreur}, et Blankets {le mémoire de 600 pages de Craig Thompson}.

D'après mon expérience, les romans graphiques traitent des sujets plus sérieux que ceux des comics ou des BDs traditionnelles, par exemple un mémoire ou la fin du monde, comme dans Watchmen. Comme vous en avez sûrement entendu, je vous laisse avec l'annonce pour le film qui vient l'année prochaine...




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Votre recherche est très intéressante. Bonne analyse du dessin de Goossens sur Jésus-Obélix :)