Ah, cette BD commence avec une bonne dose d'ironie et critique politique - je l'aime déjà. J'aime aussi le couverture qui imite l'image d'Alex du film "A Clockwork Orange".
Le style est simple mais attrayant; les couleurs sont vives, et il n'y a pas beaucoup de décor mais on imagine un monde comme dit Lisa Mandel, et on le remplace avec des couleurs qui soulignent les personnages au lieu de diviser l'attention du lecteur.
Dans la première petite histoire, la blague se trouve dans le fait que la police, qui se comporte très -sérieusement est un peu stupide - ils cherchent un extra-terrestre et en interroge un sans le savoir directement, bien qu'il ait trois yeux et quatre bras. Quand ils l'arrêtent, la raison qu'ils donnent pour cette action est qu'il a serré la main du chef de la police, et que seul un extra-terrestre peut faire ça. En plus, les punitions pour les flics est de surveiller un endroit comme un magasin.
Dans l'ensemble, Rubrique-à-brac est comme l'œuvre de l'OuBaPo; il y a des séquences et des jeux différents qui se suivent, et des caricatures des personnes et des choses connues, comme Dalí, les spécialistes du cinéma, l'enseignement, et des fables de LaFontaine, par exemple. Il joue aussi sur le mélodrame avec "Croyez-en ma vielle expérience", se moquant des bédéastes en générale en montrant l'un qui est prétentieux {évidemment un peu de l'auto-dérision - il y a une grande ressemblance} et les autres qui sont idiots ou autrement caractérisés. Il ajoute aussi des éléments bizarres mais marrants, comme la coccinelle qui regarde avec un télescope la BD et fait des commentaires là-dessus, bien qu'elle existe dans la BD elle-même et même dans les cases.
Surtout, Gotlib s'occupe de l'humour; il aime beaucoup faire des jeux de mots comme avec les accents allemands {par exemple, "auzzi" et "tites tonc" - ce dernier est peut-être aussi un jeu de mot sur un mot vulgaire en anglais qui désignerait les seins de l'Allemande qui se trouve à côté de la rivière} et l'allitération ridicule dans la partie avec le cinéphile. Il se moque aussi souvent de soi; dans l'histoire sur Beethoven, il dit "Il n'y pas un poil de vent. Ses cheveux et ses vêtements ne volent que pour accentuer le côté outrageusement romantique de ce dessin". Cette post-modernité me rappelle encore du film fameux "George of the Jungle" que j'ai cité dans un autre message.
Afin de ne pas vous ennuyer et de ne pas comment sur tout, je vais m'arrêter là.
mercredi 5 novembre 2008
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1 commentaire:
Vous ne m'ennuyez pas, c'est toujours un plaisir de vous lire !
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