dimanche 28 septembre 2008

Pomier ch. 7 à 9 et 41 à 42


Bien que Pomier pense que la connaissance de la BD est toujours insuffisante, il fait mention d'une fête de la BD en 2005, qui ressemble aux conventions aux États-Unis qui sont assez populaires parmi les enthousiastes, comme Anime Boston, Animazement, et Sakura-Kon, où l'on participe à plusieurs jeux, voit des expositions de l'art, et s'habille comme les personnages préférés de tel ou tel série Anime. La grande différence, je pense, est que La Fête de la BD a lieu partout dans la ville et s'agit de légimiter la BD; les conventions Anime aux É-U attirent ceux qui sont déjà des fans.

Barbara Cartland: aussi valable comme artiste que Shakespeare?

C'est à cette connexion d'oeuvres que compare Pomier la BD par rapport aux autres formes d'art. Je pense que c'est trop tôt pour savoir si la BD atteindra un niveau artistique aussi haut que ça et donc la comparaison est un peu injuste. Comme il dit, on ne trouve pas Superman vraiment intéressant si l'on n'étudie pas les changements de dessinateurs et scénaristes...

Une des publications originelles de Superman, de Jerry Siegel & Joe Shuster
Une publication de Superman beaucoup plus récente, scénario de Kurt Busiek et Fabian Nicieza dessin de Peter Vale et Jesus Merino.

Comme nous avons dit, Krazy Kat était très "artistique" et stylisée pour une BD aussi vielle:

Pomier écrit aussi qu'il y a même des auteurs de la BD qui ne la respectent pas, comme André Franquin de Spirou
et John Romita, auteur de Spider-Man, Iron Man, et des autres comics américains, en plus de Lewis Trondheim, qui a gagné un prix d'Angoulême en 2006.

Comme a dit LT325, il y a beaucoup de théoriciens cités dans ce texte; j'en ai cherché quelques uns...

Gérard Gassiot-Talabot s'est battu pour que la BD soit considéré comme un forme d'art, même dans les années 1960.

Harry Morgan a fait partie d'un régional communiste dans les années 1980, mais plus récemment il est content d'être professeur et participer aux critiques de la BD.


Enfin, pour le dernier chapitre, quand le public pense à la BD, on pense aux personnages, bien sûr. À mon avis, c'est à cause de l'âge où on commence à lire la BD - quand on est jeune, on ne se dit pas «Je veux bien acheter le nouvel album de Goscinny», mais «Je veux voir ce que fait Astérix cette semaine!»




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout ce travail est très satisfaisant. Continuez comme cela.